Voici le blog d'Elodie et Benoît, partis voir ce qu'il se passe de l'autre côté de notre cher globe. Donc direction longitude 180°, pour un périple autour du Pacifique, du Japon à l'Amérique du Sud.



mardi 12 octobre 2010

Elo & Ben of the pampa

Après la jungle, la pampa est prévue pour le lendemain. Le temps d'essuyer un orage nocturne (la saison des pluies se rapproche ; nous étions heureux de ne plus être sous une simple moustiquaire au fond de la selva), et nous voilà partis pour la réserve de Yacuna à 150 km et 4 heures de jeep de Rurrenabaque. Puis nous grimpons à nouveau dans une barque qui sera notre moyen de locomotion pour les 3 jours.


Le lieu est plus facile à visiter, et bien plus touristique, que la selva. Mais la faune est effectivement partout sous nos yeux, sauvage et magnifique.


A la saison sèche, les animaux délaissent la plaine aride pour se grouper autour des rivères, qui débordent littéralement d'alligators bronzant paresseusement au soleil, de capibaras (le plus gros rongeur au monde), de tortues, de singes et d'oiseaux.



Tortues qui optimisent l'espace de séchage au soleil.




Mais qui dit saison sèche dit peu de profondeur d'eau, et il faut parfois débarquer à côté des crocos (très placides, tout de même) pour pousser. Vous noterez que seuls les gars sont dans l'eau. Certains clichés ont la vie dure...


Chaque matin les cahutes où nous dormons sont assaillies de petits singes-écureuils (première photo) et singes-capucins-voleurs-de-pot-de-beurre. Sans compter les singes hurleurs, qui portent particulièrement bien leur nom vers 5h du matin.




A noter aussi : un des magnifiques toucans qui se nourrisent dans les arbres au-dessus de nous a accepté de se laisser photographier.


Une balade à pied dans la pampa nous a permis enfin de rencontrer un des seigneurs des lieux (malheureusement devenu aussi une attraction phare de tous les tours) : l'anaconda. Nous avons pu voir un spécimen de "seulement" 2 ou 3 mètres, mais les plus grands font 9 mètres. Magnifique.


Coup de gueule au passage (ça faisait longtemps) contre les £%$* de touristes à qui on dit de ne pas toucher les anacondas et qui le font tout de même : la peau des serpents absorbe facilement l'anti-moustiques dont ces crétins se sont forcément badigeonnés (les boutons de moustiques nuisent au bronzage, vous imaginez bien) ce qui peut tout simplement tuer l'animal. Mais non, il faut toucher (et gueuler aussi, mais les serpents n'ont pas d'oreilles, eux).

Pour le moment, nous sommes de retour à Rurrenabaque. La prochaine étape est Santa Cruz, soit 30 heures de bus sur la route dans le plus mauvais état de la Bolivie (dixit le Lonely Planet). Il se peut qu'on fasse le trajet en plusieurs étapes...

4 commentaires:

Christian qui reprend le fil apres 1 mois a dit…

Les photos sont vraiment classes. C'est pas evident a commenter des photos comme cela
A par s'enquerir de l'haleine du croco

PS: les commentaires sont egalement bien sympa

Unknown a dit…

waouuuuuuuu!!!!!!! même question que Christian , de loin ou de près l'haleine du croco ????? vous avez un bon zoom ....

Tché a dit…

Que de bestioles!

Geneviève a dit…

Le toucan est en effet magnifique. Comment peut-il garder l'équilibre avec un tel bec !

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