Voici le blog d'Elodie et Benoît, partis voir ce qu'il se passe de l'autre côté de notre cher globe. Donc direction longitude 180°, pour un périple autour du Pacifique, du Japon à l'Amérique du Sud.



Etape par étape

Cette page est dédiée à nos aventures quotidiennes, ces petits riens qui font les voyages. Ici traînent les anecdotes et les humeurs du moment écrites sur le vif, qui n'apparaissent pas forcément dans les posts (on doute que ce serait toujours intéressant). Bref ici on raconte notre vie.




Nouvelle-Zélande


Du 25-08-2010 au 27-08-2010
Tongariro, part 1 : - Km 3505
Le ciel bleu en ce début de journée, nous laisse plein d'espoir sur la météo de l'île du Nord. En remontant, on aperçoit au loin le volcan Ruapehu sur notre droite et en face le Mont Taranaki. Malheureusement le ciel se couvre très rapidement et nous arrivons au pied du Taranaki sous la grisaille. On consulte la météo et aucune amélioration n'est à prévoir dans les prochains jours. Benoit abandonne son idée de ski de rando sur le Taranaki (de toute manière, la location de matériel est difficile à trouver), et nous filons vers le Tongagriro Nat Park
Nous empruntons la Forgotten World Highway et traversons la république de Whangamomona. Difficile de croire que nous sommes sur une highway. La route se rétrécit,  devient unsealed (non-goudronnée), rempli de trous et gros cailloux et bordée d'une rainforest et de chèvres égarées.
Nous arrivons au Tongariro national park et on consulte la météo. Aujourd'hui, quelques éclaircies sont prévues puis la pluie revient pour 2 jours au moins.
Le temps d'une éclaircie, nous filons au pied du Tongariro et du Ngauruhoe. Au bout d'une heure de marche, il pleut averse, et nous rentrons trempés et gelés. Pas la peine de rester plus longtemps dans le coin, allons voir l'activité géothermique plus au nord vers Rotorua.


Du 22-08-2010 au 24-08-2010
Malborough Sound : - Km 2321
Nous arrivons à Picton, port qui permet de prendre le ferry vers l'île du Nord. Cette région compte bon nombre de fiord et le principal intérêt touristique est le Queen Charlotte Sound Track. Cependant, il se révèle bien moins intéressant que le Milford sound track et nous ne faisons que la route le bordant et une partie du chemin.
Le lendemain, nous faisons une petite randonnée vers sur le Mont Stokes. Le chemin (comme tout chemin peu fréquenté) est abrupte, à travers la forêt de hêtre. D'ailleurs, si la forêt de (Cf Lord of the Ring) a une sœur, elle est bien ici. Au sommet, c'est un panorama complet sur Milford Sound.
Le soir même, nous dormons à Haveloc, capitale mondiale de la moule verte. On s'est contenter de gouter une pie aux moules et ma foi, c'est plutot bon. Par contre le camping de Havelock est déconseillé. On se demande pourquoi on le paye 30NZ$. Les douches sont payantes!!! (1NZ$ les 8min).
Après cet épisode traumatisant de la douche chaude minutée et payante pour Elodie, on rentre vers Picton pour prendre le Ferry.


Du 18-08-2010 au 22-08-2010
West Coast : - Km 2062
Le premier village sur la west coast est Haast, permettant également  d'accéder à Jackson Bay, un coin vraiment paumé, mais avec soit-disant une colonie de pingouins. Malheureusement, soit il est encore trop tot dans l'année soit ils sont craintifs et actifs la nuit, mais on ne les voit pas. Direction donc Fox Glacier. Il y a 170km sans station essence, on remplit le réservoir mais vu le prix, on ne fait pas le plein. Sur le chemin on s'arrête à Monro Beach, squattée une colonie de pingouins dans leur période de nidification. Cette fois ci on espère en voir. On arrive sur la plage, pique-niquant devant les nid dans l'espoir d'en croiser un. Au bout d'une demi-heure, on s'aperçoit que ce n'est pas la bonne stratégie. Les pingouins sont très très craintifs, il faut donc se cacher. Cette fois-ci ca marche et au bout d'une demi-heure d'attente, on voit une tête surfer les vagues en direction de la plage. Mais non, pourquoi il s'éloigne? Un couple de touristes vient d'arriver et se met exactement au même endroit que nous la première fois. On leur dit qu'il faut se cacher mais ils ne veulent pas se pousser. On s'en va donc. Sur le chemin on croise encore une famille avec des enfants. Avec autant de monde, ca ne sert vraiment à rien d'attendre. Tant pis pour les pingouins et direction les glaciers.
On arrive au glacier Fox le soir même et une petite marche de 20mn nous amène au pied du glacier. Impressionnant. Le lendemain matin, Benoit monte sur le mont Fox, sur un chemin abrupt, qui monte droit sans lacets (1000m de dénivelé en 2h). L'après-midi est consacrée Gillespsy Beach, une plage déserte jonchée de souches et troncs morts et Galway Beach, abritant une colonie de phoques. Le chemin menant à la colonie de phoque est affreux. On traverse une rainforest qui porte bien son nom. Le chemin est trempé, jonché de troncs et de branches arrachées, mais au bout, les phoques sont là, sur une plage sauvage, pour notre plus grand plaisir. Malheureusement, on ne s'attarde pas car le soleil va se coucher et il faut refaire le chemin inverse.
Au lever du soleil, on se dirige vers le 2eme glacier: Franz Joseph Glacier qui est encore plus impressionnant que Fox glacier. Mais la ville du même nom n'est pas vraiment sympathique et on reprend la route. On s'autorise un pause à midi dans la ville du Jade: Hokitika pour manger local: Burger et Fish and chips (on a dit local pas diététique...) et le soir on s'offre de la verdure avec une salade de roquette avec pommes et vinaigrette au miel (maison, merci Benoit) et nos fameux pancakes (au passage, on noircit la poêle pour la fin du séjour).
Dernier jour sur la côte ouest dans le Punakaiki Park, où s'élèvent les célèbres pancakes rocks (cf post). Et direction Malborough sound et Picton.


Du 16-08-2010 au 17-08-2010
Mount Aspiring : - Km 1470
Nous repassons rapidement vers Queenstown pour ravitaillement et Wanaka, mais il pleut des cordes et nous continuons vers le Mont Aspiring. Le soir même, on s'offre le luxe de 3 côtelettes d'agneau et une bouteille de vin. Ca sent l'agneau partout dans le van mais qu'est ce que c'était bon... Le lendemain, le temps est couvert et la bruine se transforme en pluie. On s'engage tout de même sur la Mout Aspiring road histoire d'observer les pâturages et les mérinos  (on ne voit guère plus...). Avec cette ambience on se croirait presque dans une pub pour Icebreaker (fabriquant NZ de sous-vêtements en laine de mérinos). On reprend donc la route pour la côte ouest.


Du 12-08-2010 au 16-08-2010
Milford Sound : - Km 792

Nous faisons un arrêt rapide à Queenstown pour se ravitailler. La ville, au pied des stations de ski, est bourrée de surfeurs « cools » et ne nous incite pas à rester plus longtemps. Direction Te Anau, porte d'accès à  Milford Sound. Le temps est brumeux mais cela rajoute un peu de mystère et beaucoup de gris au lac. Le lendemain, le ciel est toujours couvert, mais peu importe, nous prenons tout de même la  Milford Sound Road. Plusieurs curiosités bordent la route mais le temps ne se prête décidément pas à mettre le nez dehors. Le ciel est toujours couvert et des averses nous tombent dessus régulièrement. On croise les doigts et on passe le tunnel permettant d'accéder à Milford Sound. La route s'enfonce sous une muraille infranchissable de roche lisse sur laquelle coulent en continu des chutes d'eau. De l'autre coté, le décor est fantastique.  La descente vertigineuse nous mène au bord de la mer en 15 km à peine. Le paysage reste brumeux, mais n'enlève en rien la magie de l'endroit. La pause photo suffit à faire connaissance avec les sandflies et les Keas. Sur le chemin du retour (on avait repéré un bon spot pour passer la nuit de l'autre côté du tunnel) le soleil couchant embrase brusquement les nuages. Voilà qui augure un grand beau pour le lendemain.
Au lever du soleil, les nuages restent bas mais peu nombreux et semblent enclins à se lever. Nous repassons fissa le tunnel vers Milford. Dans le fjord, les sommets sont encore dans la brume. Une une bonne heure à faire le planton, et nous pouvons enfin admirer l'eau calme qui reflète les crêtes gelées surplombant le fjord. Satisfaits, nous reprenons la  Milford Sound Road dans le sens inverse. Nous faisons une petite balade vers Gertrude Valley (drôle de nom quand même). Là, un Kea vient sympathiser avec notre van. Ne trouvant plus nos clés, nous l'accusons même à tort de nous les avoir piqué ! Puis petit détour vers les Mirror Lakes avant de rentrer à Te Anau.
Le lendemain, le temps est annoncé beau (toujours couvert le matin) et Benoit se lance à l'ascension du Mt Luxmore par le Kepler Track. Pendant ce temps là, Elodie explore les environs et va jusqu'au Lac Manupouri. Nous reprenons la route le lendemain.
Petite digression sur les sandflies. Ces petites mouches mordent pour se nourrir de sang. Ce sont les femelles qui mordent, il paraît qu'une protéine contenue dans l'hémoglobine les aident à pondre leurs œufs. Chaque matin une nuée vient envahir le van, mais ces mouches ont une durée de vie très limitée : pour que leurs ailes se collent à une vitre humide (soit au bout de 5min), elles se retrouvent dans l'impossibilité de bouger et finissent par mourir. Gniark gniark


Du 10-08-2010 au 12-08-2010
Mont Cook : - Km 360

Nous profitons du beau temps pour se diriger vers le mont Cook. Les paysages qui se succèdent sont aussi différents que sublimes. On s'arrête au bord du lac Ketapo pour faire nos premiers pas dans la neige. On retrouve la joie d'avoir les pieds mouillés. On passe la nuit quelques kilomètres plus loin au bord du lac Pukaki, avec en prime un beau coucher de soleil sur le mont Cook. L'air est froid mais sec. On se sent bien, enfouis dans nos duvets et sous la couette (fournie par l'agence de location du van). Le lendemain, Benoit se lève tôt pour admirer le lever du soleil sur le mont Cook. On reprend le volant pour se diriger vers le village Aoraki, au pied du mont Cook. La balade du jour sera le glacier Hooker et son lac (premier glacier pour Elodie). En fin de journée, des nuages arrivent laissant présage un mauvais temps le lendemain. Nous repartons donc vers Milford Sound.
Le soir, sur la route on croise une ferme d'élevage de saumon et on craque pour des sashimis de saumon tous frais, fournis avec wasabi et bonne sauce soja kikoman. Il faut dire qu'à 25€ du kilo, déjà préparé, c'est difficile de résister.


Du 08-08-2010 au 10-08-2010
Christchurch : - Km 0

Arrivée en Nouvelle-Zélande et nous sommes accueillis par un temps de chien: pluie en continu. Heureusement que nous avons loué un van. L'agence de location vient même nous chercher à l'aéroport. Nous faisons connaissance avec notre van, et bonne surprise, il est spacieux, confortable et on peut faire la cuisine dedans!!! (Quelle différence avec Wicked! Mais pas de message peint sur l'arrière, c'est pas l'esprit de la maison).
Le lendemain, il pleut plus que jamais et il fait froid. Benoit craque et s'achète de bonnes chaussures de marche bien chaudes pour la neige. On fait le plein de nourriture et direction la péninsule de Banks, au sud de Christchurch. On choisit la scenic road même si le ciel est peu dégagé et très rapidement on se retrouve à 300m d'altitude sur une route étroite et sinueuse et la pluie s'est changée en neige. La nuit tombe vite et le lendemain miracle, le ciel est bleu sans un nuage... La péninsule est en fait un fiord et la Nouvelle-Zélande nous offre ses premiers paysages magnifiques. Les collines de 400m d'altitude dont le sommet est saupoudré de neige viennent se jeter dans la mer.



Australie


Du 05-08-2010 au 08-08-2010
Sydney : - Km 3171

Nous avons sacrifié aux incontournables sites touristiques de la ville : l'Opera et le Harbour Bridge, qui dominent la baie. Mais c'est surtout l'ambiance de la plus grande ville d'Australie, la plus cosmopolite peut-être qui vaut le détour : Asie (Chine et Japon principalement) et Occident se mêlent dans une foule fourmillante qui envahit les shopping centers. L'heure est d'ailleurs au shopping : l'hiver des environs de Melbourne nous a donné un avant-goût de l'hiver austral : c'est beau, mais c'est froid. Elodie achète de bonnes chaussures, Benoît des gants chauds.

Nous profitons d'être à Sydney pour aller boire un verre avec Cyrielle, la cousine d'Elo, qui est en stage linguistique depuis une semaine.

Nous écrivons ces lignes de l'aéroport de Sydney. L'endroit est grand, blanc, d'une propreté clinique, et rappellerait vraiment l'hôpital s'il n'y avait pas ABBA et P!nk aux haut-parleurs. Nous regrettons la moquette, le silence et le WiFi gratuit de Darwin.



Du 03-08-2010 au 06-08-2010
Retour vers Sydney – Km 2222
On fait un petit détour vers le Wilson's promontory, la péninsule la plus au sud de l'Australie mais là encore c'est une déception. Non seulement il fait gris et froid mais en plus, ce parc national a brûlé et les forêts ne ressemblent plus à rien. Nous reprendrons donc la route. Une éclaircie dans le ciel nous fait nous arrêter à Ninety miles beach, une plage de sable fin de 90 miles de long dont la  particularité est le sable qui grince sous nos pas.
Pour avoir le temps de visiter Sydney, nous reprenons le volant et enchainons les km, avec un paysage magnifique qui défile et un temps qui tourne au grand beau.


Le 02-08-2010
One fine day in Melbourne – Km  1867
Aujourd'hui il fait grand beau et direction la City. On a de la chance, on trouve une place de parking à 2 pas de la city pour 60cts par heure. La ville semble très agréable à vivre. Le centre n'est pas trop grand, on trouve de tout et les parcs sont vraiment sympas. A peine le temps de profiter qu'on reprend le volant (pas envie d'avoir une amende).


Du 30-07-2010 au 31-07-2010
The Grampians – Km 1558
Nous voilà dans un nouveau parc national dont la végétation principale est le Red Gum Tree (eucalyptus rouge). Nous gravissons le mont Abrupt (pas si abrupt que ca), le Pinacle dans le Wonderland (pas si wonderful que ça) mais le cœur n'y est pas vraiment: il pleut, il fait froid et humide et faire la popote en plein air devient de plus en plus dur. On ne s'attarde pas et direction Melbourne.


Du 26-07-2010 au 29-07-2010
Ocean Road – Km 806
Après avoir quitté les Blue Montains, nous nous dirigeons enfin vers l'Ocean Road. Nous traversons le périphérique de Melbourne à 8h du mat' (en heure de pointe quelle bonne idée...)  et commençons notre tour des différents spots sur cette scenic road. Nous découvrons les plages de Torquay avec ses rouleaux et ses surfeurs, des vrais qui attendent LA vague même en plein hiver. Puis même principe que dans les Blue mountains : les points de vue ou d'intérêt sont disséminés le long de la route. On s'arrête pour voir les koalas dans la forêt (pas dur étant donné leur dynamisme), petit tour (40min) dans la rain forest, les 12 apôtres le long de la côte, Loch Arch, Thunder caves, London bridge...C'est fort joli tout ca mais le temps se dégrade de plus en plus et il faut braver le vent, la pluie et le froid à chaque fois qu'il faut sortir le réchaud. Heureusement que le matin est généralement ensoleillé.
Petit passage à Tower Hill, ancien cratère et réserve naturelle. Balade à travers les wetlants mais comparé au Kakadu, c'est très pauvre en oiseau. On voit tout de même des émeus, des black wallabys (une catastrophe dans un jardin, ca fait des trous partout), des aigles et des lapins mais c'est beaucoup moins typique.
Nous finissons l'Ocean Road par Warrambool, célèbre pour ses baleines. Effectivement, nous en voyons une, enfin, sans jumelles, nous nous efforçons de voir dans la grosse tache noire au large un dos de baleine.


Du 23-07-2010 au 25-07-2010
Blue Mountains – Km 286
Nous arrivons le soir sur un parking désert et nous installons pour la nuit avec en prime un beau couché de soleil. Ce road trip promet vraiment. Le lendemain nous découvrons un lever de soleil encore plus magnifique et nous partons vers les cascades Wentworth. Le sentier vertigineux nous balade à flanc de falaise et nous découvrons cette cascade qui paraît sans fin.
Une fois revenus, nous faisons les Blue Mountains touristiques: les Three Sisters et autres lookouts. Certes c'est beau mais c'est plein de monde et s'arrêter tous les 20km pour 5min de lookout c'est fatigant. Nous repérons donc une randonnée qui permet d'explorer plus en profondeur la Blue gum forest. Ce sera notre programme de demain. 600m de dénivelé et on commence par descendre avant de remonter. Et c'est un exploit, Elodie fait la remontée en 1h30!


Le 23-07-2010
Sydney – Km 0
Nous arrivons à Sydney et la première chose qui nous marque c'est le froid. La ville a l'air sympa et notre auberge de jeunesse est géniale (vraiment très propre et bonne ambiance, mais blindée de français). Le lendemain, le patron nous propose même de nous déposer devant notre loueur de van. Après une courte virée laborieuse dans la City avec notre van, direction les Blue Mountains.


Du 19-07-2010 au 22-07-2010
Cairns
Nous sommes arrivés à Cairns en espérant vaguement fuir l'industrie du backpacker qui pourrit Darwin. Peine perdue, les publicités pour des tours vachement fun et vachement cools sur la Grande Barrière de Corail ou les forêts pluviales au nord nous sautent à la gorge dès l'aéroport (forcément, ils omettent de dire que c'est aussi vachement cher).
Il faut savoir que le "vachement cool" semble ici être la valeur première pour vendre le moindre machin touristique : sur la Grande Barrière, il faut plonger (ok, passe), dans la jungle il faut descendre une tyrolienne (ah?), et puis il faut faire de la chute libre (intérêt d'être à Cairns pour ça ?), et puis tant qu'à faire, il faut faire le voyage jusqu'à Alice Springs et Ayers Rock en 4 jours, etc etc. En dehors du fun, point de salut.
Oui, mais un budget de tour de monde appelle plus de sobriété. La folie du jour sera une glace sur le bord de mer (deux boules, wouuuuh !)

Pourtant, nous atterrissons dans une auberge de jeunesse / camping pas chère, proposant le dîner gratos. La patronne est une business-woman consommée qui propose des réservations auprès d'une bonne vingtaine de tour-opérateurs, et pourtant franchement sympa, et très très aimable.

Les deux premiers jours se passent à ravaler nos espoirs déçus, à ré-organiser la suite du voyage et chercher à faire plonger Benoît sur la Grande Barrière sans vendre un rein.

Plongée de Benoît, qui se retrouve sur un gros bateau à faire plonger du touriste par wagons entiers.
Raté donc pour les fonds sauvages, mais les coraux sont incontestablement beaux, et le petit déjeuner, le déjeuner et un goûter sont compris. Tant mieux d'ailleurs, parce qu'ils ont rejoint les poissons après un retour sur un mer très houleuse. Note pour plus tard : ne pas petit-déjeuner d'un sandwich oeuf-bacon, même si c'est typique.

Ce sera tout pour Cairns. Nous avons eu notre lot de plages paradisiaques, et il est difficile d'approcher la virginité de Selong Blanak sur Lombok. Nous louons un van à Sydney par l'intermédiaire de notre patronne de camping (décidément d'une énergie et d'une amabilité incroyable) qui se démène pour nous trouver le meilleur deal et avançons le vol pour le Sud. Courage, fuyons, nous respirerons mieux là-bas.


Du 16-07-2010 au 19-07-2010
Darwin again
Nous rendons la voiture de location, et nous restons quelques jours à Darwin le temps d'avancer notre vol pour Cairns. On partira tout de même sur une bonne note de Darwin. Nous décidons d'aller à pied à l'aéroport qui n'est qu'à 12km du centre ville, avec la ferme intention de s'arrêter à un McDo sur la route qui à le Wifi. Au bout de 30min de marche un voiture a pitié de nous s'arrête et nous propose de nous accompagner jusqu'à l'aéroport. Quand on lui dit que notre vol n'est que le lendemain à 8h, mais qu'on compte dormir à l'aéroport, il nous invite même à passer la nuit chez lui. Nous sommes un peu génés, cela l'obligerait à nous accompagner le lendemain à 6h à l'aéroport. Nous déclinons donc l'offre et en nous déposant au McDo, il nous donne sa carte au-cas-où on changerait d'avis. Il travaille pour le gouvernement, dans la régulation de l'alcool.


Du 14-07-2010 au 16-07-2010
Nitmiluk National Park
Au bout de 3 nuits de moustiques, nous décidons de changer de parc national et rentrons dans le Nitmiluk National Park et plus particulièrement les gorges de la rivière Katherine.
Nous fêtons dignement le 14 juillet en s'offrant un bon poulet rôti avec moutarde à l'ancienne. Ça nous change vraiment du thon, ketchup, pain de mie. Dans ce parc, nous redécouvrons la joie de se baigner dans de l'eau fraiche, surtout Benoit et Nico qui retombent en enfance, improvisant un plongeoir sur le bord de la falaise, faisant des plats à gogo...


Du 10-07-2010 au 14-07-2010
Kakadu National Park
Nous enchaînons avec le Kakadu National Park. On en prend plein la vue. Paysages époustouflants, peintures rupestres aborigènes, oiseaux en tout genre et multicolores, araignées géantes et surtout  moustiques. Dès la tombée de la nuit, ils attaquent par centaines. On les entend bourdonner derrière la moustiquaire comme un gros bourdonnement. La journée, il fait chaud, mais impossible de se baigner car des "Attention crocodile" nous attendent près de chaque cours d'eau.


Du 08-07-2010 au 10-07-2010
Litchfield National Park
Le premier parc national est le Litchfield National Park. Nous découvrons nos premiers kangourous, la joie de se baigner dans la rivière fraîche après une journée de marche et faisons connaissance avec les moustiques locaux, beaucoup tenaces qu'en Indonésie.


Du 05-07-2010 au 07-07-2010
Darwin
L'arrivée à Darwin se fait à 2h du mat'. Mal réveillés, nous passons la douane déclarant la moindre nourriture et priant pour que tous nos médicaments passent. Tout va bien, Elodie a juste eu droit à un lavage de chaussures gratuit pour cause de terre étrangère sur la semelle.
Nous finissons la nuit dans l'aéroport (comme beaucoup de passagers d'ailleurs). Le lendemain vers 8h nous nous renseignons sur le shuttle bus reliant la ville. Pas de bus avant 12h et à moins de 15$ / pers. Scandale. Il est hors de question d'attendre plus longtemps. La ville est assez loin (12km) mais la banlieue est aux portes de l'aéroport et il doit être possible de trouver un bus de ville. Au passage nous faisons la connaissance de Nico, un français en voyage depuis un bon moment (et pas prêt de rentrer) qui sera notre compagnon de voyage pour les 10 jours à venir. Nous marchons une bonne heure en plein soleil regrettant déjà les indonésiens qui nous auraient proposé tout au long du chemin "transport ?". Nous arrivons à un arrêt de bus et pouvons enfin rejoindre la ville.
Nous écumons toutes les hostel backpakers du coin et décidément ils se sont tous alignés: 30AU$ le lit en dortoir. Bon pas le choix mais pas plus d'une nuit. Nous nous renseignons rapidement sur les possibilités de visiter les parcs nationaux et à moins de prendre un tour pour une centaine d'euros la journée, la seule solution reste la location de voiture. A trois, nous louons donc une Toyota Corolla pour 10 jours. C'est parti pour notre premier road trip.




Indonésie


Le 03-07-2010 et 04-07-2010
Nusa Penida et Nusa Lembogan
Nous choisissons de passer les deux derniers jours en Indonésie sur deux petites îles au sud de Bali : Nusa Penida et Nusa Lembogan.
Nusa Penida est une île peu fréquentée, où seuls les Balinais font un saut pour prier et calmer les démons du panthéon hindouiste. Nous prenons donc le ferry avec les locaux et effectivement nous sommes les seuls occidentaux et attirons un peu la curiosité. A plusieurs reprises certains nous arrêtent en nous disant qu'on s'est trompé, le ferry pour Lombok est sur l'autre quai. Arrivée sur place, quelqu'un se jette sur nous pour nous proposer une chambre par cher (influence de Bali) et nous conduit au premier homestay (indiqué dans le routard). Complet! Et tous les balinais sur le bateau (~200pers) passe une nuit sur place puisqu'il y a qu'un seul ferry par jour. Heureusement, notre "guide" nous trouve un autre homestay vraiment classe pour 100 000 roupiah (~10€). N'ayant pas le choix, on accepte, et on constate que finalement notre guide nous a gentiment aidé, sans demander un retour. Ouf! Deuxième bonne surprise, pour le repas, nous trouvons un petit resto proposant des jus de fruit frais succulents à 4000 Rp (pastèque avec coulis de chocolat, hummm!).
Le lendemain matin, notre mission est de rejoindre Nusa Lembogan et nous ignorons encore comment. Heureusement c'est jour de marché et beaucoup de bemos quittent le marché (à 2min de notre homestay) pour desservir les alentours. Pour la derniere fois, nous admirons la capacité des indonésiennes à se tasser dans le bemo avec leur panier de légumes, leurs sacs de riz et leur poulet (vivant bien sur). Même quand le bemo semble complet, 1 puis 2 puis 3 indonésiennes montent encore. nous arrivons dans un petit village de pécheur et demandons à un pécheur de nous faire traverser vers Nusa Lembogan.
A Nusa Lembogan, nous réalisons que nous sommes bien en haute saison (depuis le 1er juillet) et que les prix sont doubles par rapport à ce qu'on connaissait! Il est vraiment temps qu'on parte. Heureusement, un indonésien adorable nous dégote une chambre plus que correct (avec eau chaude s'il-vous-plaît), nous y conduit en moto, et tout ca sans réclamer une Roupiah (ah il reste quand même des gens sympathiques ici). Nous passons l'après-midi à visiter la mangrove.
Le retour vers Bali se passe sans histoire si ce n'est qu'on ose remettre les pieds à Kuta (Bali) avant de rejoindre l'aéroport. Ici aussi la haute saison s'est bien installée et le mie goreng est donc 2 fois plus cher. Heureusement on arrive à marchander un transport pas trop cher vers l'aéroport, mais manque de chance, un pneu éclate au bout de 2 min et malgré toute la bonne volonté du conducteur, nous sommes obligés de trouver un nouveau transport. Finalement, nous acceptons un taxi au même prix qui nous déposera devant l'aéroport, pour ne pas payer la taxe d'entrée pour les véhicules.


Du 29-06-2010 au 02-07-2010
Gili Air
On déménage pour Gili Air, histoire de changer, pendant que Benoît finit son PADI (brevet de plongée).


Du 25 au 28-06-2010
Gili Meno
Après le transfert en bemos (toujours aussi lents et pénibles) séjour à Gili Meno, la deuxième des îles Gili, et la moins peuplée.


Le 24-06-2010
Tetebatu 
Départ pour Tetebatu au centre de l'île, et sa principale attraction (hormis le Rinjani restant désespérément couvert) : les chutes de Jeruk Manis. Mouaif. Entrée du parc à 20000 Rps pour voir une pauvre chute d'eau de 5m, et surtout malheureusement un paquet de terre trempé par la pluie qui était tombé sur 4 gosses 20minutes avant notre arrivée.
Pas de bobo gravissime, mais bras et jambes cassées, quand même :-(

Par contre, nous étions les seuls touristes. Tous les gamins, curieux, testent sur nous leurs cours d'anglais. On dirait que dès qu'ils savent parler, ils savent dire "hello" en agitant la main.
Cinq gosses nos montrent leur cerf-volant fait maison, planant facilement 40m au-dessus de nos têtes : chapeau, on ne sait pas toujours comment ils amènent leurs cerfs-volant aussi haut, sans le moindre vent et à travers les cocotiers. Respect.


Les 21, 22 et 23-06-2010

Kuta Lombok
Exploration des environs en scooter loué pour l'occasion : plages de Mawun, Segar et Selong Blanak.


Le 20-06-2010

Direction Kuta (le Kuta de Lombok, rien à voir avec celui de Bali) : un gros village de pêcheurs, et un petit coin de paradis au bout de la route.


Le 19-06-2010
 Trajet Bali-Lombok (ferry) : loooongue traversée (5h) de Padangbai vers Lembar, et puis taxi vers Cakranegara (capitale économique de Lombok). Rien de bien spécial, si ce n'est qu'il n'y a aucun touriste là-bas et qu'on n'y trouve que des vrais restaurants indonésiens : donc pas de pizza, ni de burger, ni de schnitzel, ni de "gordon blue" (sic, comprendre "cordon bleu").


Le 18-06-2010
Padangbai
Journée de repos : on joue aux vacanciers au bord de l'eau. ^^ 




Le 17-06-2010
Transfert Gilimanuk-Padangbai
Traversée un peu galère de Bali vers Denpasar, où nous nous séparons de Charlotte et Guillaume, puis vers Padangbai (départ des ferrys pour Lombok)



Le 16-06-2010

Sempol
On chartérise un vieux van pourri (il a fallu pousser à la montée) avec nos deux nouveaux compagnons de route français (Charlotte et Guillaume) vers le Kawah Ijen.
Après l'ascension du Kawah Ijen, redescente vers la côte, à pied dans la jungle qui couvre les flancs du volcan, en compagnie de Charlotte et Guillaume toujours, et d'un porteur qui rentre chez lui. Petits cours accélérés d'Indonésien pendant les 3h30 de descente.
- "Euh, ada nyamuk sini ?" (il y a des moustiques ici ?)
- "Tidak" (non) (en fait, on était suffisamment en altitude). "Ada ular" (serpents)
- Ah...
- "Kobra"
- Ah. Bah, on va rester bien sur la route alors.

Arrivée à Jembu (premier village au pied du volcan), puis redescente de 30min à l'arrière d'un scooter pour rejoindre le ferry vers Bali. Rigolo, même pour Elodie qui découvrait les joies du deux-roues ^^ .
Traversée du détroit de Bali de nuit, et nuit à Gilimanuk. 




Le 15-06-2010
Transfert Ranu Pane-Sempol
Journée de transfert jusqu'au pied du Kawah Ijen. Dans le bus pour Jember, nous croisons un étudiant indonésien super sympa, avec qui on engage la discussion.
Il est apparemment peu courant que les touristes se débrouillent sans guide ni tour-opérateur, et sortent des sentiers battus. Dommage, car c'est ce qui permet de voir les "vrais" indonésiens.
Notre étudiant nous accompagne d'une gare routière à l'autre, nous aide pour les changements, et va même jusqu'à négocier la course et payer le bemo.

Nous arrivons le soir au pied du Kawah Ijen, dans un hôtel à touristes, appartenant à la plantation de café du coin. Bof bof et cher, mais c'est le seul. On rencontre un couple sympa de français qui arrive après 2h de montée à l'arrière d'un ojek (moto) tape-cul à souhait.



Le 14-06-2010
Benoit vs. Semeru

Elodie a préféré rester dans son duvet, c'est donc Benoit qui s'y colle et qui raconte ;)

Réveil à 1h du mat, selon les indications du Routard et du parc. Il faut 4h pour aller là-haut, sans compter que nous ne sommes pas au camp de base encore (rajouter une heure, a priori).
Dur dur.

Je suis seul, mais d'après les indications des randonneurs rencontrés la veille, deux randonneurs indonésiens doivent tenter le sommet le même jour.
Je m'enfonce donc dans la nuit en compagnie de ma frontale. J'arrive rapidement au camp de base, désert. Puis commence la montée, assez bourrine, en passant devant la tente des deux indonésiens.

J'arrive finalement à la lisière de la forêt... à 3h du matin. Ah. 1h d'avance sur l'horaire, j'avais pas prévu ça. Le jour ne point qu'à 5h30, et le chemin qui remonte les pentes de cendre est littéralement dévasté par les glissements de terrain. C'est assez flippant, les panneaux d'indication et presque tous les arbres sont arrachés.

Je m'arrête alors que le chemin survit péniblement entre deux ravines d'une vingtaine de mètres de profondeur, et préfère attendre le passage des Indonésiens.
Etrange sensation d'être à mi-hauteur d'un volcan actif de 3700m de haut. L'air sent le soufre par moment, à chaque éternuement du cratère.
Au loin, 3000m sous moi, brillent les lumières des villes qui parsèment Java. Les orages lointains qui depuis la veille clignotent autour du Semeru dessinent la silouhette du volcan au-dessus de moi.
A l'horizon, les éclairs qui transpercent  en silence les nuages sont orange de feu.

3h40, toujours pas d'Indonésiens. On a beau être à 100km de l'Equateur, il fait frisquet à 3000m. Je finis donc par redescendre, de nuit toujours.
Finalement je retrouve Elodie au col pour regarder le lever de soleil sur le Semeru.

Dommage donc pour le sommet, mais la voix de la prudence a finalement primé. Faudra que je me rattrape avec un autre volcan actif :p


le 13-06-2010

Parc du Semeru
Début de notre rando dans le parc du Semeru. Nous nous arrêtons finalement avant le camp de base su Semeru (Kalimati) parce qu'Elodie fatigue, et que le tonnerre gronde un peu partout autour de nous.
Nuit sous la tente en vue.


Le 12-06-2010

Cemoro Lawang
Réveil à 3h du matin, pour aller profiter du lever de soleil au-dessus de la caldeira. Trajet en Jeep, compris dans notre fameux "package".
Il s'agit de l'attraction phare du coin, celle pour laquelle les touristes arrivent tous le soir ou même de nuit, et ne restent que jusqu'au matin.

Et effectivement, on a beau être prévenus, on reste bouche bée devant la horde de touristes qui s'agglutinent là-haut : une trentaine de jeeps pour acheminer plus d'une centaine de crétins avec appareil photo dégainé (et nous en faisons partie, hélas).
Il n'empêche, le point de vue est parfait, et lever de soleil est l'un des plus beaux que nous ayons jamais vus.

Redescente dans la foulée. Nous allons fuir l'agitation (certes relative quand on arrive de Bali) de Cemoro Lawang en reprenant la marche vers le village de Ranu Pane,
à 22km du Semeru (3676m) qui régulièrement éternue un panache de gaz. Le coin est normalement assez couru et le chemin évident, pas besoin de guide même pour Benoît qui convoite le sommet.

Nous longeons une piste pour Ranu Pane où ne passent plus que quelques jeeps et les locaux à moto. Les herbes hautes remplacent la cendre alors que nous contournons les flancs cannelé du Bromo.
Une grande muraille de lave moussue nous entoure d'un côté. La caldeira est déserte, gigantesque.

Arrivée au Tak Pasrip Family Homestay à Ranu Pane (avec douche chaude, hourra !)


Le 11-06-2010

Transfert Denpasar-Bromo
Départ la veille à 17h30 de Denpasar vers Probolingo, pour pouvoir rejoindre ensuite le volcan Bromo. Rien à redire sur le confort, le bus de nuit est au top (couverture, oreiller, air conditionné et siège inclinable presque à l'horizontale).
Ses horaires le sont beaucoup moins : Grignotage distribué à 17h30 (et on essaie de dormir le plus tôt possible), ferry à 20h (réveil), repas dans une cantine douteuse à 1h du mat' (re-réveil) et pour l'arrivée, le bus nous lâche à Probolingo en pleine rue à 2h30 du matin (1h30 heure de Java), hagards, pile devant un tour-opérateur (comme par hasard...).

Les agences de Probolingo sont des arnaques notoires, mais c'est ça ou finir la nuit assis sur le trottoir. Ces salauds le savent bien, et en profitent.
Notre escroc du soir propose un package à 500 000 Rps / pers. (50 euros) pour le Bromo, avec Jeep pour aller voir le lever de soleil, et ensuite trajet jusqu'à Yogyakarta (centre de Java) où se trouvent des temples, fort touristiques.

Notre but est d'aller au volcan Semeru ensuite, donc niet. Mais selon notre "ami", la route pour le Semeru est fermée (donc pourquoi pas Yogyakarta)
Nous avons été tellement récalcitrants qu'on a eu droit à 150000 Rps de réduction et deux nuits d'hôtel comprises avant d'accepter.
Bon, l'escroquerie a été limitée, mais l'arrivée à Java laisse un parfum d'arnaque persistant.

Après une courte nuit au village de Cemoro Lawang, montée du Bromo et balade dans la Mer de Sable de la caldeira. C'est tout simplement magnifique
Le coup du Semeru s'avère un mensonge éhonté, et nous changeons nos plans : Direction le point culminant de Java (3676m). Coup de chance, nous arrivons à revendre nos billets pour Yogyakarta à deux anglais (à moitié prix de leur valeur, mais c'est toujours mieux que rien).








10/06/2010
En transit aux environs de Denpasar


Nous faisons déjà des infidélités à Bali, puisque nous filons vers Java la volcanique par bus de nuit. Arrivée prévue demain à 3h du matin à Prabalingo.


09/06/2010
Ubud


Location de vélos le matin, à l'hôtel, et c'est parti pour un tour des environs. Elodie teste les freins : le frein avant marche clairement, puisque Elodie fait un soleil. Pas de bobo du tout, on continue.

On remonte les vallons qui entourent Ubud, pour découvrir les villages qui s'étagent le long de la route. Les rizières sont en contrebas, étagées vers le fond de chaque ravine.

Nous écrivons ces lignes alors qu'une belle pluie tropicale tombe par seaux entiers. Ca rafraîchit, mais il faudra expliquer aux nuages qu'on n'est pas en période de mousson. Pas grave, demain il n'y paraîtra plus.


08/06/2010
Arrivée à Bali, et Kuta


L'avion arrive à 1h20 du matin à l'aéroport. Nous voilà donc dehors vers 2h15, sans réservation d'hôtel. On comptait finir la nuit à l'aéroport. Oui, mais il ferme la nuit, pas de bol.

On se retrouve dehors dans la touffeur des nuits équatoriales, à discuter avec les gars du service de nuit, qui "bossent" jusqu'à 6h (nettoyage à 6 du dessus de portes automatiques (essentiel au fonctionnement de l'aéroport, donc) : un qui se sert de l'aspirateur, un qui tient l'escabeau, et 4 qui regardent). En tout cas, le foot fait toujours une bonne accroche :

"where you from ?"
"France"
"Ah, you know Zinedine Zidane !"

A l'ouverture du hall des départs, petit somme en mode clodo jusqu'à 6h. On a p'têt mal dormi, mais on a droit à la gloire d'un lever de soleil tropical.

On saute dans un des premiers taxis du matin (après avoir négocié ferme), pour arriver 20 min plus tard à Kuta, mal réveillés et trouvant un peu au hasard le bord de mer : Soleil qui s'élève dans notre dos, immense plage de sable gris, grandes barres de rouleaux. Les premiers surfeurs sont déjà là, de même que les minuscules crabes qui creusent leur trou dans le sable.

Mais on sent rapidement qu'on ne va pas être seuls. Une bonne poignée de joggers occidentaux sillonnent déjà la plage. Retour en ville pour le peti déj. Kuta est un amoncellement bruyant de boutiques à touristes, d'hôtels plus ou moins de luxe, de motos pétaradantes. Nos premiers mots de balinais entendus sont "Transport ?" (rouler les "r"), "Room-room ?" (pour l'hôtel) et "Umbrella ?" (certes, le soleil chauffe vite).

Et pourtant nous sommes bien à Bali, qui apparaît par petites touches : une femme vient faire sur la plage une offrande de fleurs et de nourriture dans une feuille de bananier pliée, accompagnée d'encens. Les temples hindouistes exhibent leurs stautes baroques de calcaire entre deux boutiques de surf.

Et puis, la nourriture est indonésienne (et bonne), les jus de fruits frais excellents (surtout après le Japon et ses pommes vendues 3 Euros la pièce). Ambiance à voir une fois, mais pas plus : on s'enfuit vers Ubud par le bus en fin d'après-midi.

A la sortie du bus, toujours un peu de racollage, mais moins pressant. Ouf. On trouve une chambre à 10 Euros pour deux, petit déjeuner inclus, dans un hôtel apparemment réalisé dans un ancien temple. Superbe.
 

Au passage : l'hôtel nous permet notre première rencontre entomologique sur Bali : un cafard d'un fort beau gabarit. ^_^ Sacrés bestiaux, ça promet.





Japon


06/06/2010

Osaka

Packing up de tout le bazar, mise-à-jour du blog, avant de s'envoler demain pour Denpasar (Bali).
On ne promet pas des posts aussi réguliers pour l'Indonésie, mais on fera de notre mieux. :)

PS : Ce soir, menu prepare par notre hote : un nabe (sorte de soupe). On va se regaler !!


05/06/2010
Nara


Visite de Nara (voir post), sympa. L'élément le plus typique et le plus frappant est la présence de daims partout sur le domaine des temples, très vieux (et très payants). Le charme vient plutôt de la forêt que l'on devine toujours proche, et des arbres sacrés autour desquels on a bâti des autels.

Au passage, on a assisté par hasard à une sorte d'office shinto, sous un camphrier multi-centenaire. Mystique et beau.


04/06/2010

Osaka

Première expérience Couchsurfing (pour ceux qui connaissent pas : couchsurfing.org) à Osaka, chez un japonais super sympa et extrêmement accueillant.
Partage de l'appart avec un étudiant de Cologne, puis avec un australien et un israélien. Bref, le monde dans 40m², et c'est excellent. On voit au passage qu'il reste bien des tuyaux à apprendre pour être un backpacker, un vrai ^^

03/06/2010
Kyoto, suite et fin

Nous sommes allés visiter le temple Ryoan-ji et le Ginkaku (le pavillon d'or). Ces sites majeurs sont réellement magnifiques, mais laissent la désagréable impression d'un Mont St Michel japonais : un endroit extraordinaire initialement dédié au silence et à la méditation, et qui se retrouve englouti et dénaturé par des hordes de touristes appareil photo dégainé (dont nous, emportés par le flux)

On a certes fait des photos, pas trop vilaines, mais on n'a pas réussi à saisir l'âme du lieu. Idem des quartiers soit disant typiques / culturels (comme Gion). Et c'est lorsqu'on déambule ensuite dans les rues en grommelant contre ces fieffés touristes qui s'agglutinent partout que l'on tombe sur un jardin ou un temple soliaire et paisible.

Notre oasis a été le Daitoku-ji, un ensemble de 23 temples en activité. La plupart sont inacessibles au public, quelques uns se visitent, et tous dégagent l'impression de sérénité qui nous manquait.
Bref, Kyoto est une ville formidable, mais pas pour les sites vantés par les guides (y compris le Routard, assez touristophobe d'ordinaire) mais pour ses perles cachées : un temple après la pluie, un couple en habits traditionnels au hasard d'une rue.


02/06/2010
Kyoto

Nous avons pris nos quartiers à Kyoto de lundi  jusqu'à vendredi.
Premières impressions de cette ville moyenne (pour le Japon) de 2.600.000 hab. Très loin de Tokyo vibrant d'animation nuit et jour, la ville est calme, discrète, au point de sembler quelconque.
Kyoto a ses châteaux, ses temples, des joyaux dont beaucoup sont classés Patrimoine Mondial par l'UNESCO. La multitude de temples à l'odeur d'encens, surgissant derrière les arbres, est splendide.
Mais en dehors, rien ou presque. Seulement l'architecture un peu hétéroclite de maisons basses et de petits immeubles, aggravée par les grappes de touristes occidentaux.
Pourtant, découverte tardive : De petits quartiers semblent n'avoir que peu changé depuis des siècles (Kyoto a échappé in extremis aux bombardements américains, puisqu'elle a failli remplacer Hiroshima aux rangs des villes martyres)

Nous sommes pour le moment perplexes. Sans doute les plus beaux bijoux mettent du temps à se révéler. Un coup de cœur tout de même : le sanctuaire d'Inari et ses alignements de torii orange vif sur plus de deux kilomètres aujourd'hui (mercredi) matin. Les marches découragent vite les touristes, et au sommet de la colline ne restent que quelques fidèles pour admirer les sanctuaires tout en haut : un amoncellement de petits autels, noirs de la suie des cierges et oranges des petits torii d'offrande (on y écrit ses vœux).
Au sommet exact de la colline se dresse deux rochers gravés de sutras, et un arbre qui a poussé entre eux.

つづく 


30/05/2010
Nikko
- Balade vers Kirifuri Kougen

Aujourd'hui, le temps ressemble à la veille (les vœux marchent mal, décidément). Motivés nous prenons, tout de même, le bus direction Kirifuri Kougen. Le bus s'enfonce de plus en plus dans le brouillard. On voit facilement à 10m. Il nous dépose au terminus, sur un parking et disparaît dans la brume. Avec une impression d'être seuls au monde, nous nous enfonçons dans la forêt. Très rapidement, la cheville d'Elodie se réveille et oblige sa propriétaire à rentrer au village. Retour en stop et installation dans le cyber-café de Nikko.

Benoit et Christian continuent jusqu'à un sommet (subtilement appelé "le mont rond"... des fois, il est préférable de ne pas comprendre les kanji), 600m plus haut : le brouillard est toujours aussi épais. Tant pis pour la vue.

Redescente pour échapper au brouillard, puis détour par les cascades de Chô ji, Makkura (avec ses orgues basaltiques), et Tamasudare. Les azalées en fleur sont une merveille cachée : le printemps japonais est renommé pour la floraison des cerisiers, l'automne pour les érables rougeoyants. Méconnue, la saison des pluies offre ses arbustes roses fleurissant en pleine forêt.

つづく


29/05/2010
Nikko

Le lever ce matin fut épique ! Réveil en retard à 7h45, mais ça va, le train n'est qu'à 8h38. Une vérification plus tard, oups, le train est à 8h14 (et au Japon, aucune chance qu'il ait du retard!)! On fait les sacs en vitesse (heureusement qu'on commence à être rodés) et direction le métro en courant. 8h08, nous voilà dans la gare (immense), y'a plus qu'à décoder les indications (en japonais). Direction Quai 20, saut dans le Shinkansen et 20 secondes plus tard les portes se ferment, ouf !

Arrivés à Nikko, c'est la pluie et le froid qui nous attendent. Maintenant c'est sûr, on n'a pas donné assez de soussous au temple de Kamakura... Christian nous rejoint. 
Nous ne se laissons pas abattre par le mauvais temps. Après coup d'œil au temple principal et à son jardin, nous nous aventurons dans la montagne. Les immenses cyprès du Japon donnent un petit air de Sequoia Park à notre sentier. 
15h30 : nous sommes toujours dans le brouillard, et le sommet est "plus que" 1900m plus haut. Bah, ce ne sera pas pour cette fois (surtout avec une Élodie allergique aux météos grincheuses). Il n'empêche: les forêts sont belles et mystérieuses. Pour les fans de Miyazaki, pensez à Princesse Mononoke. Il n'est pas dur d'imaginer les lieux emplis de kami lorsque le sentier s'engage dans un vallon brumeux où veillent des arbres multi-centenaires, gouttant sous la pluie.

Au retour : détour par un temple dans les bois, mais déjà fermé. Benoit (qui avait fait une réserve de pièces de 5 yens) ne pourra pas faire de voeu. On tombe plus loin sur le temple du caillou (une grosse pierre, visiblement sacrée, sur laquelle les fidèles empilent de petits cailloux). Benoît apporte sa pierre à l'édifice, en faisant le voeu d'avoir un temps plus clément. Pourvu que les kami l'entendent. Elodie, se plaignant d'un mal de cheville, nous rejoignons donc l'auberge de jeunesse (tenue par une mamie, tout aussi adorable que celle d'Aso) pour un bon thé bien chaud.

つづく


28/05/2010
Tokyo
Nous voilà de retour à Tokyo, il est 7h30, le soleil brille et le ciel est bleu (enfin). Nous prenons le petit déjeuner dans le park d'Ueno face au Benten Hall. Alors que nous cherchons le temple Toshogu, un papi SDF nous aborde, et nous fait la causette dans un anglais étonnamment courant (surtout pour un japonais) ponctué de "you know" à toutes les phrases. Il nous guide sur notre chemin mais soudain bloque et rebrousse chemin : Un corbeau, caché derrière un panneau de signalisation le fixe. Apparemment, la bestiole vit dans le coin depuis 10 ans,  et il attaque les habitués du quartier dès qu'il peut ! Par contre, nous, on ne risque rien, "he doesn't know you, you know ! - euh, ok, arigatô pour le conseil alors..."

Petite digression en passant : il y a à peu près autant de corbeaux au Japon qu'il y a de pigeons chez nous. Sauf qu'un corbeau, c'est gros, très intelligent, et ça a un gros bec : bref, si un corbeau décide de bloquer une ruelle parce qu'il y niche, vous ne passerez pas, ou pas avec un cuir chevelu intact (notre ami Christian a testé, et a fait sagement demi-tour).
Les pigeons nippons existent, mais sont rares, vifs et nerveux : on sent bien qu'il n'ont pas pas le monopole de la miette de pain dans la rue...

Pour revenir à notre corbeau : le volatile est énorme et nous toise depuis son panneau (avec une lueur sournoise dans les yeux semble-t-il), mais nous laisse effectivement passer.
Nous nous retrouvons face au temple Toshugo... sous une magnifique bâche. Youpi, bâtiment en restoration... Après un tour dans le parc, sortie par un cimetière (non, les cimetières ne sont pas glauque ici, tout est zen et beau) et direction Asakusa.

Au final : Tokyo est une ville écrasante, tentaculaire, et pourtant très attachante. Nous avons lu une fois : "Tokyo est la plus belle des villes moches". Ca résume assez bien le mélange de modernité criarde, des néons kitsch et d'esthétique japonaise. Tokyo est peuplée d'une foule compacte mais jamais stressée, qui prend le temps de s'arrêter dans ses parcs et ses temples.


27/05/2010
Himeji
Le château et le parc Koko-en : un must-have-seen, le château du Héron Blanc est splendide, mais apparaît dans tous les albums photos des touristes japonisants. Tant pis pour l'originalité, il aurait été dommage de rater ça. Train de nuit pour rentrer à Tokyo, et squattage du Starbucks coffee en attendant.


26/05/2010
Beppu
Nabeyama-no-yu : un ônsen en pleine montagne, c'est la classe.


25/05/2010
Mont Aso-san
En route vers le mont Aso, notre premier volcan actif.
Rando autour du cratère Nakadake, avec un soleil pas si évident que ça ! Les nuages s'accrochent à la montagne. Mais il ne pleut pas ! (enfin, des fois, il bruine)
Les photos c'est par là!


24/05/2010
La pluie tout le WE sur Tokyo nous désespère et nous pousse vers d'autres horizons. Un coup d'œil rapide sur la météo nous apprend que le soleil fera son apparition dans le sud (comme quoi, il y des choses qui ne changent pas). En route donc vers Kyushu et le soleil du sud et vive le JR Pass!
(Nuit à Kumamoto, sans intérêt)


23/05/2010
Kamakura
Première constatation, il pleut.
Deuxième constatation : en dépit des touristes à parapluie, l'endroit dégage le grand calme d'une ancienne capitale maintenant retournée à l'état de gros bourg. Des ors passés, il reste une kyrielle de beaux temples bouddhistes et shintoïstes.

En passant : la pluie persistante motive un achat express de parapluie.

Parmi les temples qui jalonnent les collines, nous tombons sur un sanctuaire où il est de coutume  de laver sa monnaie (afin d'apporter prospérité) puis de faire un voeu, accompagné de quelques piécettes toutes propres. Nous faisons le voeu d'avoir meilleur temps !

De retour à Tokyo, nous plongeons dans le quartier de Shinjuku et sa gare immense où plus de 3 millions de personnes transitent chaque jour (dans le livre guiness des records !). Nous cherchons le tableau des messages (référence à City Hunter) mais mission impossible dans ce dédale de couloirs. Puis petit détour par le quartier de Kabuki-chô, le Quartier Rouge tokyoïte. Mais les vitrines sont bien sages et ne laissent rien paraître. De toute façon, la présence d'Elodie dissuade les rabateurs d'approcher.
Nous finissons la journée dans un sushi-bar délicieux proposant le saumon-mayo et le poulpe-mayo au chalumeau (miam).
Les photos! 

つづく


22/05/2010
Tokyo

Le premier contact avec le Japon se fait à Shibuya. Autant dire que la rencontre avec le Japon moderne est assez frontale. Nous avons RDV avec Christian devant la fameuse statue du chien Hachiko. Une foule immense, des films de pub passant sur les écrans à LED (avec le son, malheureusement) sur toutes les façades. Le carrefour à la sortie de la gare est l'un des plus fréquentés au monde. A chaque feu rouge, l'asphalte disparaît sous une masse de piétons. Bref, dépaysement total et bouffée d'agoraphobie lorsque l'on sort de 12 heures d'avion.

Autre caractéristique locale : les shibuya girls (shibuyettes) qui s'habillent comme leur star de J-pop préférée. Par curiosité, nous explorons les 13 étages du magasin 109. Sachez donc les filles, au Japon, la mode est aux fleurs (si possible avec dentelle, tellement kawaii !!!) et aux jupettes ultra-courtes (mais ce n'est pas nouveau). Pour les mecs : désolé, mais on a pas de photo... ;)

Puis direction le Yoyogi park, nettement plus calme. Au printemps, c'est l'endroit où tout le monde vient picoler sous les cerisiers en fleurs. Mais en ce moment, c'est surtout le lieu où les jeunes se retrouvent : d'un côté, des groupes de filles montent des chorégraphies et de l'autre les garçons s'entrainent aux sauts de haie. Cela sent bientôt les compétitions entre écoles. Un groupe de jeunes font également leurs gammes (fausses) au saxophone. Les logements japonais sont si mal isolés qu'ils doivent se retrouver à l'extérieur pour s'entraîner. Il reste du travail avant que la gamme de sol dièse majeur soit juste! Allez, il commence à se faire tard et il faut chercher un logement.

つづく (à suivre)

Les photos!



Les pays pour plus tard. Patience ! ;)





Christchurch
Auckland

Chili


Santiago

Bolivie


La Paz

Brésil


Rio de Janeiro