Notre premier volcan actif !

Après 1200 bons kms de Shinkansen (le TGV local), nous voilà donc à Kyushu, l'île la plus méridionale du Japon. La technique du touriste moyen ("fuyons vers le sud") a marché, il ne pleut plus.

Après une nuit à Kumamoto (sans intérêt), nous partons pour la caldeira d'Aso, une des plus grandes du monde (18*22 km²). Au centre de la caldeira (peuplée, et couverte de rizières) se tiennent les différents cratères récents. Dont l'Aso-san avec ses 7 bouches. La plus active est le Naka-dake, qui, lorsque nous arrivons, crache ses gaz soufrés vers les nuages qui s'accrochent aux plus hautes crêtes.

Le Naka-dake et son lac acide tout au fond

Premières impressions : il est à la fois excitant et un peu angoissant de se tenir sur l'échine de cette grosse bête mal assoupie, et incontestablement vivante. Un téléphérique et un observatoire protégé par de gros murs de béton semblent vouloir apprivoiser le Naka-dake, en vain. Le volcan Aso est l'un des volcans les plus actifs au monde avec plus de 150 éruptions en 15 siècles.

En quelques pas hors des sentiers battus, nous sommes presque seuls. Un sentier rejoint la crête du cratère principal de l'Aso-san et domine le Naka-dake en contrebas.

Le Naka-dake depuis la crête

Belle expérience malgré le temps breton : il était plaisant de voir depuis la plus haute crête à quel point l'observatoire était petit et fragile au bord du cratère, et à quelle vitesse il pourrait disparaître sous la cendre.













Nuit à l'Aso Youth Hostel, perdu dans les belles forêts humides de Kyushu et tenu par une mamie absolument délicieuse.

つづく (à suivre)