- Première constatation : l'endroit est beaucoup plus peuplé que le Sud.
- Deuxième constatation : ici la Nouvelle-Zélande mérite son nom maori de Aotearoa (terre du long nuage blanc) : la météo est pourrie (on s'était habitué au soleil !).
Nous rejoignons ensuite le centre de l'île en passant par la "Forgotten World Highway" (on comprend mieux le nom en voyant la route, en partie non goudronnée)
Au passage : la route traverse la République de Whangamomona, auto-proclamé indépendante en 1989.
On vous fait un petit résumé (d'après l'explication du Lonely Planet) : en gros, les autorités ont décidé de changer le council (canton) de rattachement de la ville au council voisin. Les habitants ont fait sécession, entre autres pour la bonne raison qu'ils auraient dû jouer pour l'équipe de rugby adverse. Depuis, la bourgade élit son président (dont Billy la Chèvre, élue après avoir brouté les scrutins adverses) et Tai le Caniche. Oui, les Néo-Zélandais ont de l'humour.
Quatre heures et 150 km plus tard, nous arrivons au parc du Tongariro qui regroupe trois volcans actifs : le Ruapehu, le Ngauruhoe (le Mt Doom du Seigneur des Anneaux, pour les amateurs) et le Tongariro. Et beaucoup beaucoup de nuages. On vous garde ça pour un autre post, parce qu'on a préféré filer un peu au nord et revenir plus tard, quand le temps sera (espérons-le) plus à l'éclaircie.
Direction donc Taupo tout d'abord, et ses chutes d'eau (Huka Falls).
Mais surtout, toute la région est semée de volcans, plus ou moins actifs, et de sites géothermiques : chaque buisson de la campagne entre Taupo et Rotorua a l'air de dégager un nuage de vapeur. Même chose dans la ville de Rotorua, et cette fois ce sont les bouches d'égout qui fument.
Premier vrai contact aussi avec la culture maori, puisque la ville regroupe une importante communauté.
Premier vrai contact aussi avec la culture maori, puisque la ville regroupe une importante communauté.
Tous les geysers sont payants (et pas qu'un peu : une grosse trentaine de dollars à chaque fois, un scandale), mais il est possible de trouver des marmites de boue bloubloutantes et des torrents / lacs chauds un peu partout.
C'est joli hein ? Reniflez quand même une bombe puante ou un œuf pourri en même temps si vous voulez avoir toutes les sensations.
Nos coups de cœur : d'abord un camping à côté de la plus grosse source d'eau chaude du monde (40L/s d'une eau à 98°C) avec bassins aménagés. Bref, pour 9 euros par personne, on a donc pu passer la nuit au milieu des panaches de vapeur, et aller piquer une tête au réveil dans de l'eau thermale à 39°C (oui, ils la refroidissent quand même avant d'y mettre leurs clients).
Ensuite, le site de Orakei Korako, très beau même si très payant (34NZ$). L'endroit regroupe de petits geysers, des terrasses colorées par les algues, des marmites de boue et une grotte sacrée pour les maori (abritant un lac d'eau chaude à l'intérieur. Il paraît que l'eau nettoie particulièrement bien les bijoux)
A suivre, puisqu'on vous a promis le prochain post sur les volcans du Tongariro. ;)
PS : la page Étape par Étape est à jour... jusqu'à l'Australie incluse. Mais on bosse sur la NZ.