Météo, Tokyo, Nikko

Retour à Tokyo donc, et visite du quartier d'Asakusa (photo), d'Ueno et d'Akihabara. Un magnifique soleil nous attend.

Le lendemain, direction Nikko et le piémont des Alpes Japonaises. C'est le week-end, donc forcément le temps devient pourri. Pas grave, les temples et les forêts japonaises sous/dans les nuages, c'est beau aussi.

La période de mi-mai à juin est la saison des pluies, mais c'est aussi celle de floraison des azalées. Superbe consolation, lorsque la forêt s'orne de rose brillant.

Trouvaille du dimanche : les vallons entourant Nikko regorgent de cascades.

Dernière bonne surprise en attendant le bus : une troupe de macaques glandent autour de la route : un, puis deux, puis six ou sept. Si on avait eu des biscuits sur nous, ç'aurait été l'émeute. Par chance, niet. Ils se contentent d'herbe, et nous de ne pas rater le bus.

Retour vers Tokyo

Retour par le train de nuit (on économise le prix d'une nuit d'auberge comme on peut ;) ) vers la capitale. Une insomnie vers 5h du matin nous offre un instant de grâce : le Fuji-san au petit matin, dominant la plaine de ses 3700m.

Il valait bien un post à lui seul, non ?

Le château du Héron Blanc

En rentrant à Tokyo, escale à Himeji et son château. Un classique des voyages au Japon, mais sincèrement splendide.



A proximité, le jardin de Koko-en, bâti sur le modèle des jardins de l'époque Edo. Et la magie s'opère ...

Tour à Kyushu, 2ème partie

Après un court trajet en train corail local à travers la zone sauvage de l'île, nous arrivons à Beppu. La ville qui plonge doucement vers le Pacifique semble construite sur une grosse casserole d'eau chaude. Plusieurs dizaines de panaches de vapeur des sources chaudes s'élèvent dans les rues. Si l'endroit est touristique à souhait (peu de gringos cependant), nous avons trouvé un ônsen (bain chaud naturel) perdu dans la montagne (monnayant tout de même 20 min de bus, et le double à pied). Mais là-haut, ô joie! L'ônsen pour nous seuls. :)

Bref, encore une première qui vaut le détour. Au passage, traversée d'une forêt de bambous.


つづく (à suivre)

Notre premier volcan actif !

Après 1200 bons kms de Shinkansen (le TGV local), nous voilà donc à Kyushu, l'île la plus méridionale du Japon. La technique du touriste moyen ("fuyons vers le sud") a marché, il ne pleut plus.

Après une nuit à Kumamoto (sans intérêt), nous partons pour la caldeira d'Aso, une des plus grandes du monde (18*22 km²). Au centre de la caldeira (peuplée, et couverte de rizières) se tiennent les différents cratères récents. Dont l'Aso-san avec ses 7 bouches. La plus active est le Naka-dake, qui, lorsque nous arrivons, crache ses gaz soufrés vers les nuages qui s'accrochent aux plus hautes crêtes.

Le Naka-dake et son lac acide tout au fond

Premières impressions : il est à la fois excitant et un peu angoissant de se tenir sur l'échine de cette grosse bête mal assoupie, et incontestablement vivante. Un téléphérique et un observatoire protégé par de gros murs de béton semblent vouloir apprivoiser le Naka-dake, en vain. Le volcan Aso est l'un des volcans les plus actifs au monde avec plus de 150 éruptions en 15 siècles.

En quelques pas hors des sentiers battus, nous sommes presque seuls. Un sentier rejoint la crête du cratère principal de l'Aso-san et domine le Naka-dake en contrebas.

Le Naka-dake depuis la crête

Belle expérience malgré le temps breton : il était plaisant de voir depuis la plus haute crête à quel point l'observatoire était petit et fragile au bord du cratère, et à quelle vitesse il pourrait disparaître sous la cendre.













Nuit à l'Aso Youth Hostel, perdu dans les belles forêts humides de Kyushu et tenu par une mamie absolument délicieuse.

つづく (à suivre)

Nihon wa sugoi desu !

Voici enfin le premier post véritablement exotique de ce blog : nous sommes arrivés le samedi 22 Mai à Tokyo. Durant ce premier week-end nippon, nous avons pu faire un tour dans quelques quartiers de Tokyo : Shibuya (son carrefour bondé, ses midinettes en uniforme kawaii), Asakusa (son auberge de jeunesse pas chère, et c'est à peu près tout pour le moment), Shinjuku by night et ses néons (voir photo).


Pour échapper aux foules des rues de Tokyo, petite excursion aujourd'hui dimanche à Kamakura, ancienne capitale japonaise sur la côté, bien connue pour son Bouddha gigantesque (Daibutsu).


Un super grand arigatô à Christian qui nous a servi de guide et interprète :


Enfin, pour ceux à qui les petits nuages pluvieux du ciel français des 3 dernières semaines manqueraient, rassurez-vous : ils sont ici... Bref, pour le moment, il pleut. Donc, une solution : on va au sud. Si tout va bien, le prochain post sera envoyé de Kyushu (en plus, il y a un joli volcan là-bas, wéééé) A suivre donc ...

La pesée à J-3...

... ou comment voir que le voyage est maintenant très proche : Première évaluation du poids des sacs...
La balance annonce 9.5 kg pour Élodie et 13.2 kg pour Benoît.
Le casse-tête va consister maintenant à faire la chasse aux grammes: que laisser ? matelas de sol? certains médicaments ? (ou alors on s'achète une ou deux vertèbres en carbure de tungstène)